Bienvenue, vous n'êtes pas identifié.

  

Le Monde de Greyhawk
par Armenfrast
   
  Angle  
Lieux Mysterieux
LES PINACLES D'AZOR'ALQ

par James Ward et coll.
Greyhawk Adventures [TSR 1988]
<< Index >>
Traduction Gaël Richard

Les Pinacles d'Azor'Alq ont hanté les légendes Bakluni pendant plus de 3000 ans. Ils ont été diversement décrits comme étant les anciennes demeures des dieux, les flèches émergentes d'une titanesque cité engloutie, les tombes monumentales de la quasiment mythique Première Dynastie des Bakluni ou le lieu de nidification de phénix, rukhs ou des nombreux dragons de l'Océan Dramidj. On dit que le héros épique qui leur a donné son nom y reposerait avec ses paladins. On dit aussi que la dernière maison royale de l'Empire Bakluni aurait fui jusque là la Dévastation Invoquée. La rumeur prétend que la Coupe et le Talisman d'Al'Akbar s'y trouveraient. Une telle profusion de spéculations prouve que peu de gens ont vu les Pinacles, même de loin, et, ce qui est peut-être plus significatif, qu'encore moins de gens racontent s'en être approchés de près ou y avoir débarqué. Les marins tiennent la vue des Pinacles comme un mauvais présage et n'en parlent que rarement, et encore, seulement à terre.

Il apparaîtrait, d'après les récits, que les Pinacles ne sont pas à plus de 50 lieues du continent, quelque part dans l'angle du Dramidj entre Ekbir et Zeif. Ils sont moins fréquemment rencontrés qu'on pourrait le penser mais c'est peut-être parce qu'ils se trouvent en dehors des routes régulières de navigation et à cause des brouillards denses particuliers au Dramidj. De fait, les Pinacles sont souvent dissimulés par des bancs de brouillard même lorsque la mer est par ailleurs dégagée. La cause en est peut-être la chaleur inhabituelle de l'eau dans leur voisinage immédiat et le calme particulier qui semble envelopper la région. C'est certainement ce que croient les capitaines et les marchands ; Ils se tiennent bien à l'écart des bancs de brouillard, même en pleine mer, et la plupart des vaisseaux sont équipés de rames dans le but précis de s'éloigner rapidement des endroits où ils pourraient être encalminés.

Les Pinacles eux-mêmes sont des flèches massives au nombre de 40 au moins (certains disent 100), groupées irrégulièrement, aucune ne se trouvant à plus de deux milles de son plus proche voisin. Ils ont peut-être un quart de mille de diamètre à leur base qui est de section circulaire, et ils s'élèvent en pente raide en une série régulière de falaises. On ne connaît pas la profondeur jusqu'où ils s'enfoncent dans l'océan mais leur hauteur au-dessus de la mer excède 300 mètres. Les parties basses sont couvertes de forêts où se trouvent des conifères massifs qui ont eux-mêmes plus de 60 mètres de haut. Ils sont mélangés avec des arbres plus petits, dont certains grimpent le long des falaises, et avec une abondance de petites fougères, de mousses et de fleurs. Au-dessus se trouve une forêt irréelle de plantes aux feuilles charnues et de rares orchidées. Ce royaume silencieux et parfumé s'oppose aux étages d'en haut marqués par les voix rauques et les couleurs blanches d'innombrables oiseaux de mer : des mouettes, des eiders, des albatros et d'autres moins reconnaissables. Lors des rares journées dégagées, les Pinacles peuvent se signaler à quelque distance par le nuage d'animaux à plume au-dessus d'eux.

Les Pinacles permettent rarement un débarquement aisé. Bien que larges, les étages entre les falaises sont rarement commodément proches du niveau de la mer. Dans la plupart des cas, un groupe qui débarque devra escalader des dizaines de mètres à partir de la mer. La difficulté du terrain ainsi que les brumes, les nombreuses cascades et l'épaisse végétation, dissimulent à première vue le fait que les Pinacles ne sont pas des formations naturelles, même modelées, mais qu'elles sont composées de blocs titanesques. En de rares occasions, on rencontre des ouvertures conduisant à l'intérieur de ces constructions. Il n'y a aucun récit de ce que l'on peut trouver si on monte ou si on descend les larges escaliers qui partent de l'orifice de ces cavernes, ou plutôt de ces portes, hantées par des chauves-souris.

Quoiqu'il y ait d'autre résidant parmi les Pinacles, il est certain que des dragons de toutes sortes et tailles y ont leur demeure, depuis les variétés toutes petites qui jouent au milieu des oiseaux magnifiques et uniques des forêts jusqu'à d'énormes reptiles lovés.

Notes pour le Maître du Donjon

Des dragons dorés, féeriques, pseudo, d'argent et de brume sont tous des résidents appropriés. Des rukhs, des aigles géants et un phénix ou deux peuvent aussi être inclus. Ils vivent en harmonie relative, fourrageant à l'extérieur pour du poisson, des baleines ou même de la nourriture sur le continent. Il importe à tous qu'aucune rumeur des Pinacles n'atteigne le monde extérieur et ils feront s'échouer ou tueront (selon leur alignement et les circonstances) des intrus s'ils le peuvent. Les trésors à trouver incluent non seulement les objets précieux rassemblés par les habitants intelligents mais aussi certaines orchidées et oiseaux de paradis. Quelques-uns de ceux-ci ont été élevés par les dragons les plus âgés et sont considérés comme propriété privée. Les gardiens et les trésors de l'intérieur doivent être puissants (des morts-vivants éventuellement) et les habitants extérieurs ne souhaitent pas qu'ils soient dérangés. L'île peut avoir des habitants humains.

par James Ward et coll.
Greyhawk Adventures [TSR 1988]
<< Index >>
Traduction Gaël Richard
Coin  
   

Greyhawk Adventures WebRing
Click for the [ Previous | Next | Home Page | Site List ]
Want to join the ring? Click here for Info